Qu’il survienne au début ou en fin de séjour, un accident ou une blessure soudaine peut gâcher un voyage. Dans une telle situation, l’assistance médicale d’urgence pourrait exiger un rapatriement vers votre province de résidence. Pouvez-vous vous permettre de le refuser?
C’est un fait, certaines situations médicales d’urgence surviennent lors de nos voyages. Bien entendu, c’est extrêmement décevant pour un voyageur d’être dans l’obligation de rentrer au bercail en raison d’une condition de santé requérant son rapatriement.
La majorité des assurés qui vivent avec une condition médicale qui peut à l’occasion requérir des soins ou traitements d’urgence jusqu’à être rapatriés dans leur province de résidence comprennent cette notion ainsi que les raisons qui auront motivé leur rapatriement. Pour les autres, l’obligation de rapatriement dans leur province peut être une cause de grande insatisfaction et de stress intense. Il faut savoir que le travail du centre d’assistance d’urgence de votre compagnie d’assurance débute dès qu’il obtient l’information indiquant que vous êtes en situation demandant un traitement d’urgence. Le centre d’assistance cherchera à obtenir toutes les informations concernant votre demande de traitement afin d’évaluer s’il s’agit bien d’une situation qui peut être qualifiée d’urgence médicale* et qui, par conséquent, demande une attention ou un traitement immédiat afin de répondre à une menace à votre vie ou à votre santé.
Par la suite, une décision sera prise pour déterminer si vous devez être rapatrié dans votre province de résidence afin de poursuivre le traitement. Certaines conditions ne demanderont pas le rapatriement tandis que d’autres conditions l’exigeront. Le centre d’assistance vérifiera auprès de l’équipe médicale sur place si vous pouvez être déplacé. Si oui, le rapatriement sera organisé selon l’information obtenue par le centre d’assistance d’urgence ainsi qu’en fonction des règles et des conditions établies dans votre contrat d’assurance.
Même dans le cas d’une condition jugée mineure aux yeux d’un assuré, le centre d’assistance d’urgence pourrait tout de même demander le rapatriement en fonction des risques de dégradation de l’état de santé selon l’ensemble du dossier médical de la personne. Par exemple, un assuré de 79 ans a plus de risque de subir une dégradation de son état de santé général à la suite d’une chirurgie s’il souffre déjà d’une condition cardiovasculaire en comparaison avec un assuré de 42 ans n’ayant pas condition de santé particulière. Vous comprendrez que la nuance est importante!
De plus, sachez que si un assuré refuse un traitement, un rapatriement ou une demande imposée par le centre d’assistance, il peut se voir refuser toutes demandes de prestations, une réduction ou même l’exclusion de celles-ci. Et, si un assuré omet de communiquer avec le centre d’assistance d’urgence, le versement de ses prestations pourrait se limiter à 70 % ou 80 % des frais admissibles. Lorsqu’une facture de soins grimpe à deux ou trois cent mille dollars, il s’agit de sommes considérables! Certains assurés choisiront parfois d’assumer les coûts reliés à une intervention sur place ayant plutôt l’intention de poursuivre leur voyage. Ils refuseront alors d’être rapatriés dans leur province de résidence. Il s’agit toutefois d’un risque à prendre puisqu’une facture de 10 000 $ peut facilement grimper à 100 000 $ et plus si l’état de santé se dégradait!
Finalement, lors d’une situation d’urgence, communiquez immédiatement avec le centre d’assistance afin d’être pris en charge et d’assurer une coordination optimale des soins requis. N’hésitez surtout pas à poser toutes les questions pertinentes qui vous permettront de mieux comprendre le traitement de votre réclamation. Bien sûr, nous vous rappelons également l’importance de bien lire votre contrat d’assurance voyage. Toutes les particularités à ce sujet y sont documentées.
Bon voyage!
